garder son sang froid quand on n'a pas de veine...

pas de veine avec l'ordinateur, mon pire ennemi devient l'internet ! je viens de taper un message qui commençait à raconter quelque chose (depuis le temps que je ne jettais que qq lignes mal écrites et décousues) et, bien entendu, il a disparu, sans autre forme de procès, gratuitement et à jamais, je crois que j'en arrive à les destester ces machines, technologies et réseaux !!! João Pessoa fut une étape sans le moindre intérêt mais restera, en ma mémoire, le virage sur ma route, le moment du voyage ou je troque l'eau pour la terre, le bateau pour le sac-à-dos e les chaussures. Après une nuit trop chère dans une chambre trop grande (pas de lit unique, apparemment personne ne voyagerait seul(e)... ce qui me conduit à l'interrogation : dans cette région, personne ne voyagerait ?), je me gave du "café du matin autant qe tu peux" (trad litérale, comprendre : petit dej à volonté) sans complexe puisque j'avais payé 40 réals alors que je ne necessitais qu'un toit et un espace plat pour m'y alonger et, ENFIN, dormir. Malgré la fatigue accumulée, je me reveillai tôt, passais par l'internet (15 minutes gratuites pour les clients de l'hotel), mangeais et allais chercher mon chemin. Avant de partir je rerencontre Jacob, un charmant danois que j'avais vu dans un bar sur la plage l'avant-veille. Il fait sud et moi nord, nous nous reverrons-nous ? J'ai pris un bus pour Mossoró, la petite ville à l'Est de la province au Nord de Paraiba (dont João Pessoa est la capitale). J'arrivai à 2h du matin, toute ensommeillée, dans une rodoviaria (gare routière) fantôme et obscure. "Quelle bonne idée j'ai eu" pensais-je quand je pus trouver une sorte de taxi qui m'emmena pour pas trop chère dans une pousada du centre. Les pousada sont des sortes de gîtes/guest-houses, et depuis que j'ai quitté J.P. je parviens à me loger pour 10 à 20 réals /nuit. bientôt j'économiserai encore davantage car pourrai utiliser mon hammac. L'on m'avait dit une presque-vérité... c'est vrai qu'il pleut moins ici mais il pleut un peu de temps en temps. Juste quelques minutes d'eau à Mossoró et quelques bonnes heures à mon arrivée ici à São Luís, vendredi dernier (18 juillet ?) ainsi que samedi après-midi. Dimanche, il a fait un grand soleil dont je n'ai que partiellement profité car j'avais un peu de fièvre et beaucoup de fatigue. Les nuits tombent tôt mais je sui incapable de m'endormir vers 18-19h, les jours se lèvent vers 5am et, je suis généralement réveillée vers 6h, ce qui m'autorise peu de sommeil, ajouté à cela les maudits moustiques qui persévèrent malgré toutes mes ruses et l'air conditionné de toutes ces (combien déjà ??) heures de bus... j'ai eu un bref passage à vide, aujourd'hui lundi, tout va mieux. Comme je cherche les moyens les moins chers et les plus brésiliens de m'alimenter (et que je ne peux pas cuisiner pour l'instant), je me retroue invariablement dans des bouibouis pittoresques ou près d'un vendeur itinérant qui offrent de l'eau fraîche avec le repas qu'ils servent (parfois même le cafecinho !), je crois que mon estomac n'était pas prèt à ingérer cette eau... je me suis habituée ! J'ai repris contact avec Alec, un ami américain rencontré en Chine qui a une mission au Perú le mois prochain. Nous tentons d'organiser des retrouvailles, je ne l'ai pas revu depuis Londres (les lieux sont mes dates, le temps n'existe pas). Je pensais donc attrapper un train demain, pour pénétrer plus à l'intérieur des terres, passer dans la province voisine (ouest) Para, dont Belem (embouchure de l'Amazone) est la capitale. J'aurais ensuite remonté un confluent, le Topcantins pour m'arrêter avant Belem et ainsi éviter les grandes urbanisations. Le train me permettait d'économiser de l'argent et de découvrir davantege le pays... hélas, il n'y en a que trois par semaine et, cette semaine, seul celui du samedi pourrait me prendre (après la Chine, j'ai du mal à concevoir qu'un moyen de transport soit trop plein pour que la vente de billets cesse), les précédents n'ont plus de places disponibles. Or si j'attends une semaine ici, cela signifiera plus d'argent dépensé (S.L est la Capitale de Maranhao) et presqu'aucune chance de pouvoir voir Alec qui ne demeure qu'un mois dans la région. Il faut donc que je retourne à la rodoviaria et trouve un bus qui aille vers Belem mais qui me "jette" un peu avant. J'aurai préféré voir la plage, il parait qu'lle est chouette ici, pas encore eu l'occasion de m'y balader, je veux également ma rendre au port pour y laisser un mot au cas ou un au bateau aurait besoin d'un équipier... ici, il y a beaucou d'ambiance, fête et concerts plus danses folkloriques car c'est la période de São João (si j'ai bien compris) ajoutés à cela le reggae touristique du "centro historico" (quartier où je loge), touristique mais sympatique et relativement omniprésent, ainsi que la samba improvisée dans les marchés, les places ou les coins de rue, beaucoup plus locale et attrayante pour moi. tout le monde se réunit, danse et chante, absolutment TOUT LE MONDE connait les paqrolesde toutes les chansons ! et presques tous savent jouer d'un ou plusieurs instruments. J'ai écrit un peu sur ces beaux moments, la musique, les instrument, le groupe... si j'en trouve l'occasion, je mettrai le texte sur ce blog. Pour l'heure, je dois quitter cet ordinateur et décider ce que je ferai demain.

Comments

[imone31]

je peste autant que toi contre les nombreux caprices de mon ordinateur ou de l'internet.merci beaucoup pour tous ces détails qui nous permettent de te suivre en t'imaginant dans toutes tes pérégrinations. NOus en sommes à chercher une grande carte du Brésil pour mieux t'accompagner.
bon courage et bonnes intuitions pour tes futures destinations.Mille grosses bises de nous trois

[caro]

La mer est imprevisible et sauvage
Et lorsque vient l'orage
On ne peut l'approcher
Les vagues sont déchainées

La mer est sans limite et fantastique
C'est une enigme magnifique
Le reflet du soleil à la surface m'ebloui
Lorsque je la vois , tout de suite je souris

La mer est une beauté éternel
Elle est magnifique et rebelle
On ne peut la dompter
Tantôt elle est calme,Tantôt agîté !

[caro]

Comprends pas comment ca marche c est trucs la !!
premieres visites sur un blog... j essaie de laisser des messages la ou je peux pour voir si ca marche. grrrrrrrr
si cela lui la passe, je te souhaite bon vent, bon voyage et bon chemin !
a bientot